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2 février 2015 1 02 /02 /février /2015 11:00

Dans les sociétés totalitaires, dictatoriales ou autoritaires, avoir peur peut sembler normal ou anormal.

Avoir peur dans un régime totalitaire semble anormal à ceux qui trouvent que d’une part ils n’ont rien à se reprocher, donc pourquoi s’inquiéter, et de quoi ?!, et que d’autre part, grâce à une main de fer, l’ordre règne (enfin). [1]
[...]

Avoir peur dans un régime totalitaire semble normal à ceux qui, plutôt que de se mettre en danger, préfèrent faire ce qu’ils croient être de petits sacrifices. Ils pratiquent une forme d’auto-censure. Ils n’osent plus faire ce qu’ils faisaient, reculant ainsi à petits pas. De peur de mourir ils refusent de vivre. [...]

Dans une société démocratique, pourquoi avoir peur ?
[...]
« La peur est l’écran que l’homme met entre lui et sa liberté. » [9]

Sans la peur, nous serions libre de devenir qui nous sommes. [...]

En pédagogie, quelle place peut avoir la peur ?... Là où règne la peur disparaît la réflexion au profit du réflexe, celui d’éviter le bâton et de saisir la carotte. La peur est le contraire de la liberté. Ceux qui utilisent la peur cherchent à nous dresser, et non à nous élever. Souvenons-nous en. Sans avoir peur d’oublier...

L'article complet est en accès libre à :http://www.gestionmentale.org/lire/article/la-peur-est-le-contraire-de-la

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26 janvier 2015 1 26 /01 /janvier /2015 11:00

Pédagogique, pédagogie, mais que veulent dire ces mots à l'origine ?
Et si ce retour aux sources nous rappelait le premier souci de tout pédagogue
?

Les mots pédagogie, pédagogique se rapportent au mot pédagogue, d'origine grecque. Ce terme désignait l'esclave, ou le serviteur, qui accompagnait l'enfant et préservait son intégrité1. Le pédagogue le protégeait notamment des pédophiles, comme on les appelle aujourd'hui à tort. À tort car il ne s'agit pas d'amitié (philie) mais d'un rapport de domination donc de viol où l'enfant est rabaissé au statut d'objet. Ce retour aux sources délivre déjà une piste de lecture : il y a ceux qui servent l'enfant (comme sujet) et ceux qui s'en servent (comme objet). Suivons cette piste.

La pédagogie considère-t-elle elle aussi l'enfant comme un objet ? Non. La pédagogie promeut l'enfant comme sujet, le pédagogue établit l'enfant comme une personne dont elle préserve l'intégrité.
La suite à : http://gestionmentale.org/lire/article/aux-sources-des-mots-pedagogie

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19 janvier 2015 1 19 /01 /janvier /2015 11:00

Pourquoi nous sentons-nous si bien lorsque nous arrivons à dire les choses avec exactitude ?

Les autres nous autorisent à être qui nous sommes.

Le langage, c'est les autres.

Arriver à dire les choses, c'est recevoir cette autorisation des autres à être nous-même.

Alors bonne année !

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9 janvier 2015 5 09 /01 /janvier /2015 20:36

Merci d'avoir partagé un moment ensemble en 2014, derrière votre écran, dans une conférence, un stage, un dîner... La nouvelle équipe vous souhaite une bonne année 2015 et vous adresse tous ses vœux.

En cette nouvelle année pleine de promesses, nous espérons vous compter parmi les adhérents et qui sait, peut-être même se voir ! Avec 10 dîners et 32 activités prévues (stages, conférences, formations...), les occasions seront nombreuses. C'est donc le moment d'adhérer ou de renouveler votre cotisation. Pour faire quoi ?... Lisez la suite !

Pour Alexandrine, Audrey, Claudie, Isabelle, Nathalie et Olivier (le nouveau Conseil d'Administration),

Frédéric Rava-Reny

À quoi sert votre cotisation ?

1) À montrer votre attachement à la gestion mentale. Le nombre fait poids lors de nos démarches auprès des responsables éducatifs (Ministère, Rectorat, chefs d'établissements, etc.).

2) À régler l'assurance qui vous protège lors de vos activités. C'est une obligation légale.

3) À faire fonctionner votre association en plein développement. La visibilité sur internet, la présence en France, l'organisation des formations et des stages, tout cela a un coût. Ah bon, vous ne saviez pas qu'on faisait tout ça ?... Regardons de plus près alors !


Être visible sur internet

• Actuellement, grâce à votre soutien, vous pouvez trouver plus de 500 documents en ligne. Vous avez peut-être lu l'un de nos articles sur le blog gestionmentale.info, le site gestionmentale.org, la page Facebook.
• Vous avez peut-être trouvé une personne qualifiée en gestion mentale grâce au répertoire en ligne gestionmentale.net ou au secrétariat (par mail ou téléphone : 06 05 29 43 05).
• Vous avez peut-être trouvé une activité grâce aux sites ou au yahoogroupe.

Tout cela a un coût ! Votre cotisation permet de participer à cette aventure.

Être présent à vos c
ôtés

En 2014, nous avons animé des formations, des stages ou des conférences à Paris, Marseille, Lyon, Toulouse, Nantes, Strasbourg, Bordeaux, Grenoble, Besançon, Pau, Sartrouville, Poissy, Dax, Soulac, Saint Julien en Genevois... L'esprit associatif nous anime. Il nous permet de proposer des formations à 475 € la journée par groupe, tout compris. L'argent ne doit pas être un obstacle à la diffusion de la gestion mentale.

Faciliter la diffusion et permettre à tous de travailler

1) Nous connaissons de très bons formateurs qui hésitent à animer des formations à cause de la gestion administrative. Pour leur permettre d'exercer leurs talents, et de promouvoir ainsi le plaisir de connaître par la gestion mentale, nous leur proposons de gérer à leur place toutes les formalités administratives. Et en plus d'utiliser nos réseaux de diffusion qui touchent des milliers de personnes grâce à Internet.

2) En 2014, neuf formateurs en gestion mentale ont animé nos activités. En 2015, nous espérons poursuivre ce travail exceptionnel de coopération.

3) Grâce à notre présence internet (demandes par mails, répertoire en ligne...) et au maintien de la permanence téléphonique, des parents de plus en plus nombreux peuvent trouver une personne qualifiée en gestion mentale proche de chez eux.

Former les nouveaux collègues

En 2014, nous avons lancé le cœur de la formation de formateurs et spécialistes en gestion mentale (praticiens, conseillers...). En 2015, nous poursuivons sur cette lancée : modules "Pratiquer le dialogue" en France et en Suisse, formations spécifiques sur demande, modules centraux à Bordeaux et Paris.

Proposer des stages jeunes et auprès des enseignants

Nous intervenons au cœur des établissements, auprès des élèves et des enseignants. De plus, en 2014, nous avons organisé trois stages jeunes. Nous les reproposons en 2015 : deux stages lycéens (un sur Paris, un sur Bordeaux) et le stage d'août de cinq jours (attention, il y a déjà des inscrits, ne tardez pas !).

Animer formations, conférences, dîners

En 2015, nous vous proposons de découvrir la gestion mentale à Bordeaux, Nantes et Valence, de se former au dialogue d'accompagnement à Bordeaux et de maîtriser les structures espace-temps de la pensée à Nantes puis Bordeaux. D'autres formations tous publics comme Accompagner les devoirs continuent. Et bien sûr des dîners gestion mentale !

Et en réponse à vos souhaits, notre nom sera bientôt officiellement : Initiatives et Formations en Pédagogies (IFeP).

Pour adhérer, suivez le lien ! Ou à bientôt au téléphone : 06 05 29 43 05.

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5 janvier 2015 1 05 /01 /janvier /2015 11:00

La gestion mentale repose sur plusieurs postulats.
Un postulat est une proposition, sur laquelle on construit tout, mais dont on ne démontre rien (parfois parce que c’est indémontrable). On n’est donc pas obliger d’adhérer à un postulat, mais si on ne le fait pas, on fait autre chose, c’est-à-dire que l’on ne peut pas prétendre exercer une discipline qui s’appuie sur un postulat auquel on n’adhère pas. Et si on dit qu’on est dans telle discipline, c’est que l’on accepte les postulats qui la fondent.
Par exemple, le second postulat de la gestion mentale est de considérer l’apprentissage comme un besoin, et de là, comme c’est un besoin, que nous pouvons toujours apprendre, donc, que nous pouvons toujours réussir.
On a le droit de croire que certains enfants ne peuvent pas réussir (parce que par exemple ils seraient débiles), mais dans ce cas, on est en dehors de la gestion mentale. Comme je connais l’objection de certains sur ce point, je précise que la gestion mentale postule la potentialité pour chaque enfant de réussir mais est bien consciente hélas que tous n’en auront pas la possibilité (pour des raisons sociales, etc.).

Je présente maintenant une première liste de postulats pour revenir ensuite sur chaque point.

(la suite de cet article à : http://www.gestionmentale.org/accueil/article/comment-reconnaitre-la-gestion)

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29 décembre 2014 1 29 /12 /décembre /2014 11:00

Certains personnes ont un sens de l'olfaction, du tact, de la dégustation, de l'observation ou de l'écoute tellement fort que cela devient une gêne, voire même un handicap. Imaginez, votre odorat est tellement sensible que la proximité d'autres personnes peut vous donner la nausée. Difficile d'avoir une vie sociale satisfaisante.
Vous êtes assailli par ces informations sensorielles qui se bousculent.


Mais risquons l'hypothèse suivante : quand un sens est trop fort pour gêner c'est que le sens qu'il procure est trop faible pour connaître.
Si un sens nous renseigne (tiens, une odeur !) sur quelque chose dont nous ignorons le sens (mais qu'est-ce donc ?), le malaise s'installe.
Ces odeurs qui vous assaillent, sauriez-vous les nommer ?
Non.
Mais le cerveau déteste l'inconnu car l'ombre est le lieu de prédilection de nos peurs les plus fantasmées, les plus fantasmagoriques. Le mot peut trancher l'obscur et de ses reflets apporter ses lumières. La froideur du métal glace la peur d'effroi, elle la regarde dans les yeux et la fait s'évanouir car ce n'était que des brumes d'inconnaissance.

Personne n'aime être plongé dans un univers inconnu. Si vous entrez dans une pièce et qu'il y a une odeur que vous ne connaissez pas, cela peut attiser votre curiosité. Mais s'il y en a dix, vingt, trente, votre esprit s'enflamme. Vous ne voulez plus sentir l'air du large ou la brise légère, vous voulez mettre les voiles pour rentrer chez vous. Ceux qui aiment l'inconnu ont fait de leur corps un sanctuaire, un havre de paix. Ils peuvent se plonger dans une bouillonnement extérieur grâce à leur paix intérieure.

Pour la reconquérir cette paix intérieure, simplement arriver à nommer ce que vous sentez est un moyen efficace.
Chaque odeur ressentie frappe à la porte de votre conscience. Si elles sont mille à frapper ensemble, ce n'est un léger toc toc que vous entendez mais un grand boum boum, et cela vous affole.
Arriver à nommer, identifier, une à une, chaque odeur. Et s'il n'y a pas de mots, inventez-les en attendant. "Ah, ça c'est l'odeur de la fleur mauve du jardin de la voisine." Certes, il y a mieux comme description, mais donnez-vous du temps. Promouvoir les sens dans le sens de la pensée, cela prend du temps ! Un jour, vous découvrirez que cette fleur mauve est une Rosa rugosa, un rosier rugueux et cela vous ouvrira les portes du P2 (le palais n°2).
Quand vous la sentirez de nouveau, vous aurez un mot pour vous assurer.

Si les sens se présentent à nous, c'est qu'ils attendent d'être évoqués, d'être promus en connaissance.
Si nos rêves s'agitent, c'est qu'ils attendent d'être vécus.
L'évocation de ce qui est recentre l'activé. Bienvenue chez vous.

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22 décembre 2014 1 22 /12 /décembre /2014 11:02

Mémoriser quelque chose, c'est se donner l'opportunité de le laisser murir en nous à la lumière de notre compréhension et de notre réflexion.

Mémoriser une image diffère de mémoriser un texte me dit le jeune Thomas.
Il expose ses idées.
L'image offre un ensemble immédiat, tandis qu'un texte s'offre au fur et à mesure.
Paradoxalement, à chaque regard de cet ensemble immédiat, on collecte des informations supplémentaires, des détails, de nouveaux objets de plus en plus fin. Comme si chaque contact avec l'image nous donnait un morceau du puzzle... et que nous avions à en collecter un très grand nombre.
Tout est donné dans l'espace et du coup nous le saisissons dans le temps.

Le texte lui est toujours le même. Très vite, nous l'avons en entier.
Et pourtant nous pouvons le lire et le relire.
Et nous verrons alors apparaître une trame, une structure, des liens invisibles de prime abord.
Ce ne sont pas des objets supplémentaires que nous collectons ou mettons en évidence, ce sont des relations.
Tout est donné dans le temps et du coup nous le saisissons dans l'espace.


Une fois ce petit prélude au sens de la mémorisation effectué, comment mémoriser un poème.
Thomas aime bien commencer par comprendre plutôt que mémoriser.
Comme c'est un pratiquant aguerri, je lui donne un poème difficile... parce que justement il est difficile à comprendre d'abord.
Après trois lectures... la compréhension est faible.
Nous ne pourrons donc nous appuyer dessus pour mémoriser.
Donc, que faire ?...
Simple, comme d'habitude, si c'est bloqué d'un côté, on essaie de l'autre (l'avantage en gestion mentale, c'est que l'on connaît les différents côtés !).
Alors, Thomas commence par mémoriser la première strophe.
En se donnant des images visuelles concrètes des mots. Et ça marche assez bien.
Sauf qu'au bout de la troisième strophe, ça commence à faire un peu trop d'images (à l'intérieur).
Alors, application du 2ème secret, on alterne, intérieur et extérieur.
En clair, Thomas dessine, pour lui, les images qu'il s'est données en évocation.
Effectivement, ça marche bien.
Quatre strophes en 10 minutes, pour un poème de Cocteau... c'est pas mal, surtout que Thomas pensait qu'il lui faudrait BEAUCOUP plus de temps.

En fait, nous avons parcouru le chemin inverse de l'écriture. De la parole, nous sommes passés à l'écriture alphabétique, et ensuite à la représentation imagée...

Et la compréhension dans tout ça ?...
Eh bien, comme par enchantement... une fois les premières strophes mémorisées, soudain Thomas s'exclame : « Mais ça veut dire ça ! »
En rendant la pensée plus dense avec la mémorisation, la compréhension s'est fait jour.

Double révélation donc, pour comprendre, on peut aussi commencer par mémoriser...

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15 décembre 2014 1 15 /12 /décembre /2014 11:00

Certains s’ingénient à déterminer avec précision la relation entre pensée et cerveau.
Pour nourrir cette réflexion, prolongeons la métaphore du geste mental, terme alliant les champs sémantiques du corps (geste) et de la pensée (mental).
Observer le cerveau, c'est comme observer un corps en mouvement : savoir quel muscle s'active ne donne pas forcément le sens du mouvement.
Il y a donc bien ce qui est du domaine de l'action, mais aussi ce qui relève du domaine de l'intentionnalité.

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8 décembre 2014 1 08 /12 /décembre /2014 11:13

Dans un devoir surveillé (de physique-chimie) de 4ème sur la pression, les
questions les plus difficiles selon les élèves sont les suivantes :
« Dessinez deux récipients fermés A et B de façon à ce que le volume du
récipient A soit le double de B.
Dessinez dans le récipient B 10 molécules des gaz présents dans l'air : ce
nombre est le double du nombre de molécules présentes dans le récipient A. »
Ce n'étaient donc pas les questions sur les proportions des gaz présents dans
l'air ( 1/5 de dioxygène, 4/5 de diazote), ni de savoir quand, comment et
pourquoi la pression augmente ou diminue...
Non, la difficulté est dans la gestion mentale de "le double de"... ;-)
Ces deux questions où "le double" intervient n'étaient notées que sur deux
points (pour une note totale de 20).
Heureusement car c'est là qu'une majorité d'élèves s'est trompée.

La deuxième difficulté par ordre décroissant est la question où il faut
convertir.
« Sachant qu'un litre d'air pèse 1,3 g, combien pèse 111 cm3 d'air ? »
Certains ont bien trouvé la conversion : 111 cm3 = 0,111 dm3 = 0,111 L.
Mais, comme ils savent que 0,111 L pèse moins qu'1 L, au lieu de multiplier
par 1,3, ils ont divisé par 1,3 (c'est plus petit donc je divise...).

Ensuite arrivent les difficultés sur les concepts physiques eux-mêmes :
seulement en 3ème position !

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1 décembre 2014 1 01 /12 /décembre /2014 11:06

Dans un problème de physique, travaillé oralement, à la question "quand est-ce que c'est plus facile pour le porteur de faire ce travail ?", l'élève répond "au début, car il est moins fatigué !"...

La reformulation de la question "dans quelles circonstances est-ce plus facile ?" amènera une réponse plus conforme aux attentes de l'exercice (QUAND la force est perpendiculaire au déplacement...) ;-)

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