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17 juin 2013 1 17 /06 /juin /2013 09:00

Concept choisi pour s'exercer à balayer les entrées : verre.

Entrée 1 : on montre, on fait toucher, on fait entendre, on fait sentir un verre. (si on présente différents verres, cela sollicite à la fois P1 et P3).

Entrée 2 : on donne la définition d'un verre (contenant qui sert à boire ?...).

Entrée 3 : le verre fait partie de la vaisselle : lien logique d'inclusion, famille de l'appartenance ou de l'attribution.

Entrée 4 : le verre de l'amitié, boire un verre (en fait on ne boit pas un verre, on boit son contenu !...)

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11 juin 2013 2 11 /06 /juin /2013 15:30

 

Même si beaucoup d'enseignants ont envie de bien faire, cela m'affecte toujours d'en rencontrer qui, au lieu d'essayer d'améliorer leur pratique, se réfugient derrière le prétexte de "C'est la faute de l'élève et/ou des parents.". Mais changer demande un effort : les remises en cause sont difficiles à tout âge.

 

Il y a une situation où ce genre de phrase apparaît souvent : lorsqu'il y a un statut du handicap, ou de "troubles dys". L'élève est diagnostiqué dyslexique, dyscalculique, dyspraxique... ou autres précoce.
Y a-t-il vraiment un refus de reconnaître un trouble diagnostiqué par des gens aussi sérieux que des médecins par exemple, ou bien y a-t-il aussi autre chose ?
C'est qu'il y a une contradiction profonde, donc peu visible, à résoudre.
 
Pour prendre en compte la spécifité de l'élève, les enseignants ont besoin d'une preuve objective : le statut de handicap. Sinon la demande d'avoir des photocopies lisibles (par exemple) pourrait être juste un caprice, donc anti-pédagogique.
 
Mais ensuite, ils refusent de croire en ce handicap. Si chacun reste sur ses positions, c'est intenable.
D'un côté les parents et les spécialistes (ortho, psy...). De l'autre les enseignants. Au milieu l'élève.
En quoi peut-il y avoir un obstacle qui est passé inaperçu ?... Observons de plus près.

 

L'enseignant doit croire qu'il peut élever le niveau de conscience ou de connaissance de la personne : il croit en son élève, il croit en l'éducabilité de l'élève. Et cela est nécessaire, sinon vous arrêtez d'enseigner. Ou pire, lorsque vous connaissez l'effet Rosenthal (voir article à ce sujet), il vaut mieux alors cesser d'enseigner. Car notre façon de penser la personne influence la personne : si on croit que la personne ne pourra pas progresser, cela la bloque, si on croit qu'elle peut réussir, cela renforce les chances de sa réussite.

Donc si on dit à un enseignant que tel élève souffre d'un trouble dys, ou d'un handicap, comment peut-il continuer de croire que cet élève peut progresser ?
Il y a à résoudre une contradiction.
Le trouble dys ou l'étiquette apposée à la personne met seulement en relief que chacun apprend différemment. Cette personne a donc des besoins différents en termes d'apprentissage.
C'est tout bête, mais quand vous êtes myope, même si vous portez des lunettes, on ne vous mettra pas au fond de la classe en disant : "T'es comme tout le monde !". Un enseignant peut donc tout à fait tenir compte des différents besoins des élèves. Et continuer à croire en leur réussite et leur progrès.
Le souci, c'est que les besoins cognitifs sont mal acceptés. Trop de gens, et encore trop d'enseignants, sont encore dans l'idée que nous apprenons de la même façon alors que la gestion mentale prouve le contraire depuis trente ans...
Il existe donc des besoins cognitifs différents. Si nous ne les prenons pas en compte, alors nous les transformons en troubles et en handicaps.
Il y a ici une lutte de longue haleine pour faire connaître et reconnaître ces besoins différents, dont nous ne soupçonnons généralement ni l'existence ni l'importance.
Et oui, c'est vrai, cela demande du travail. Car même en respectant les besoins de chacun, nous finirons le programme scolaire haut la main, comme les milliers d'enseignants qui depuis trente ans expérimentent avec succès la gestion mentale.
Ou les jeunes stagiaires du stage d'été qui vivent chaque année cette réalité : oui, nous pouvons apprendre les mêmes choses dans la différence. C'est quand la différence n'est pas acceptée qu'elle devient un trouble ou un handicap...
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9 juin 2013 7 09 /06 /juin /2013 09:00

Une de mes stagiaires émet l'hypothèse, probable, que certains dyscalculiques seraient dans le temps sans pouvoir accéder à l'espace. La conservation du nombre serait alors analogue à de l'espace. Considérer la conservation de la quantité (nombre) comme de l'espace se tient comme idée.

Du coup, comment construire l'espace à partir du temps ?...

Dans la formation "Situer les écueils de la compréhension avec l'espace-temps", nous voyons que le temps engendre l'espace et que l'espace engendre le temps.

Nous savons également avec la "loi des évocations", énoncée par Antoine de La Garanderie dans Les Profils pédagogique que c'est à partir d'une évocation visuelle qu'un visuel évoque auditivement (et que c'est à partir d'une évocation auditive qu'un auditif évoque visuellement).

Dit autrement, que pour accéder à un aspect complémentaire de sa gestion mentale, il faut d'abord vivre pleinement sa spontanéité.

Donc, si je veux passer du temps à l'espace, je dois épuiser tout le sens que porte le temps : ensuite, l'espace apparaîtra comme la suite naturelle du temps, comme le fruit apparaît après l'accomplissement de la fleur.

Comment épuiser le sens du temps, comment saturer la démarche temporelle, comment remplir jusqu'à plus soif ?...

Eh bien puisque cette stagiaire utilise des manipulations d'objets que proposait Piaget, utilisons-les.

Prenons des plaquettes en bois (ou plastique) de couleurs différentes (et de formes rectangulaires de préférence) et un récipient transparent qui puissent les contenir exactement c'est-à-dire sans qu'il y ait d'espaces vides entre les objets (pas d'interscices visibles).

Disposons-les ou faisons-les disposer ou suivons les instructions de la personne (trois postures du niveau corps de l'échelle de compréhension : spectateur, acteur, metter en scène) afin de remplir le récipient.

Disons, ou faisons dire, ou laissons-nous guider pour dire (trois postures) l'ordre dans lequel les plaquettes sont disposées. Par exemple ce sera : rouge, orange, jaune, vert, bleu, mauve. Appelons cette configuration la configuration A (ou l'ordre A). Annonçons que nous allons cacher le récipient en le recouvrant (mieux que de le changer de place) et qu'une fois caché, nous devrons chacun devoir dire l'ordre. Afin de pouvoir dire l'ordre, nous avons à l'évoquer. Ensuite VMC : on vérifie et éventuellement on modifie et/ou on complète notre évocation.

On renverse alors le récipient : est-ce le même volume ? Si oui, alors on évoque bien cette configuration, appelons-la configuraiton B, dans notre exemple ce sera : mauve, bleu, vert, jaune, orange, rouge.

On renverse de nouveau le récipient : est-ce le même volume que le départ ? (la configuration est la même)

On retire les plaquettes et on les mets dans l'ordre inverse : on voit alors la configuration B,. Est-ce le même volume ?

On revient à notre configuration de départ, la configuration A. Est-ce le même volume ?

On intervertit les deux dernières plaquettes : est-ce le même volume ?

 

L'idée est de modifier l'ordre et de faire évoquer la conservation de l'espace. L'espace est le même malgré le changement de l'ordre. Quel que soit la séquence de mes couleurs, par exemple vert, mauve, orange, bleu, jaune, rouge, j'en aurai toujours six.

À chaque fois, pour faciliter les transferts futurs, je peux utiliser un autre jeu de plaquettes identiques pour montrer l'ordre en ligne, horizontalement, tandis que dans le récipient les plaquettes sont en colonne, verticalement.

 

Maintenant je prends un autre récipient fabriqué exprès, où je peux poser deux plaquettes à la fois (au lieu d'une) au fond du récipient. Au lieu d'avoir une colonne de six plaquettes, j'ai deux colonnes de trois plaquettes côte à côte.

J'ai modifié l'espace, mais j'ai toujours mes six plaquettes.

L'idée est de retrouver l'ordre.

Je vais donc aider à le faire retrouver chez la personne : je peux m'aider du modèle et la personne pointe avec ses deux index les mêmes plaques, la référence étant à gauche, l'exercice étant à droite.

Il y a plusieurs pistes, au moins trois, sur la disposition des plaquettes dans le second récipient : verticale, horizontale, boustrophédon.

En vertical, je fais deux colonnes. Pour la configuration A, rouge, orange, jaune, vert, bleu, mauve, cela fait la colonne de gauche : rouge, orange, jaune, et la colonne de droite : vert, bleu, mauve.

En horizontal, je fais deux lignes. Pour la configuration A, cela donnera une ligne rouge, orange, jaune, et la ligne du dessus vert, bleu, mauve.

En boustrophédon, je fais une ligne continue : pour la configuration A cela donne pour la ligne du bas : rouge, orange, jaune, et au-dessus du jaune il y a vert, à gauche du vert il y a bleu, à gauche du bleu il y a mauve.

Je suis le même protocole qu'avec le premier récipient : je cache, j'évoque, je vérifie.

Avec l'objectif de faire émerger la conservation du nombre (espace).

En saturant le temps, c'est-à-dire en explorant tous les ordres possibles.

 

Bien sûr on peut commencer avec quatre plaquettes seulement, voire deux, mais de préférence avec un nombre pair.

Plus le nombre sera grand, plus on explorera les différentes formes possibles du récipient.

Avec douze plaquettes par exemple, on aurat 1 x 12, 2 x 6, 3 x 4, 4 x 3, 6 x 2.

 

Ensuite, on augmentera le nombre de plaquettes, d'abord en perception, puis en évocation.

Et aussi le nombre de formes de récipient, en perception puis en évocation.

On prendra enfin un nombre de plaquettes que l'on ne comptera pas, et on les mettra dans différents récipients : un avec une colonne, un avec deux colonnes, etc. et on cherchera à vérifier que c'est bien le même nombre dans toutes les formes, puisque c'est la même colonne de départ partagée en deux, puis en trois ou en quatre, etc.

 

Et pour la conservation de la matière ?...

C'est que la taille des plaquettes est tellement petite qu'on ne les voit pas une par une, mais c'est le même principe...

 

 

 

Remarque : cela marchera peut-être mieux avec des plaquettes ou des objets en noir et blanc, comme les pions du jeu de dames. On alternera dans un premier temps les blancs et les noirs : par exemple blanc, noir, blanc, noir, blanc, noir. Puis on changera juste les deux derniers d'ordre : le blanc à la place du noir et le noir à la place du blanc, en intervertissant l'ordre, ce qui donnera dans notre exemple : blanc, noir, blanc, noir, noir, blanc.

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8 juin 2013 6 08 /06 /juin /2013 09:00

Pour répondre aux stagiaires et aux lecteurs, voici deux liens où vous trouverez la table des produits à l'envers, très utile pour apprendre les tables de multiplication :

 

www.gestionmentale.org/img/diviseurs_a_remplir.jpg

 

et la réponse :

 

http://www.gestionmentale.org/img/diviseurs_de_1_a_100.jpg

 

Ces documents furent publiés dans la revue Intelligence mode d'emploi n°8. Nous publierons l'article complet ultérieurement !

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7 juin 2013 5 07 /06 /juin /2013 09:00

Exemple de concept pour s'exercer à balayer les entrées : population active

 

Entrée 1 : un enseignant en cours, une conductrice de tramway.

Entrée 2 : une définition : des personnes de plus de 16 ans, qui ont fini leurs études, qui sont capables d'exercer un métier, qui ne sont pas à la retraite ?... (à vérifier)

Entrée 3 : il y a deux groupes : les actifs d'un côté, et de l'autre les retraités, les jeunes enfants et les étudiants (lien logique d'exclusion, famille de l'appartenance)

Entrée 4 : un dessin humoristique sur la notion

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6 juin 2013 4 06 /06 /juin /2013 09:00

Pour beaucoup d'élèves, travailler doit être pénible. Si on a plaisir à apprendre, alors ce n'est pas du travail.

Surprenant ?... Observez chez les grandes personnes combien trouvent normales de ne pas être payées pour faire ce qu'elles aiment. C'est la même croyance. On ne devrait être payer ou avoir de bonnes notes que si l'on a souffert.

 

C'est une confusion entre les moyens et la fin.

 

Comment savoir que j'ai (bien) travaillé ? Bien sûr, si j'ai obtenu un résultat, sué sang et eau, voire même versé les larmes amères de l'incompréhension, j'ai le sentiment d'avoir travaillé.

Mais la preuve du travail n'est-elle pas seulement le résultat ?

Soit le travail est fait, soit il n'est pas fait.

Si j'obtiens un résultat sans avoir le sentiment d'avoir fourni un effort, j'ai quand même travaillé. C'est tout simplement que j'ai réalisé l'objectif avec l'aisance que confère une grande pratique. Cette pratique, travaillée, est devenue naturelle. Comme la marche : nous trouvons naturel de marcher et pourtant nous l'avons appris ! C'est un paradoxe : ce qui nous semble naturel est le fruit d'un effort.

Comme l'écrit Baudelaire : "le mal se fait sans effort, naturellement, par fatalité ; le bien est toujours le produit d'un art".

Mais le grand art, c'est de déployer ses talents sans montrer d'efforts.

 

Nous pouvons donc fournir un effort, de façon volontaire, de façon consciente, sans qu'il soit forcément pénible (ni visible). Quand je joue de la musique, je fournis un effort et pourtant j'aime ça. Quand je joue au foot, je transpire, donc je fournis bien un effort, et pourtant j'aime ça. Les situations ne manquent pas où nous fournissons un effort sans qu'il soit obligatoirement pénible : là où nous faisons ce que nous aimons.

Et justement, nous excellons souvent à faire ce que nous aimons. Peut-être parce que nous consentons à fournir les efforts nécessaires pour notre activité bien-aimée.

Et ça tombe bien car la société a besoin de gens sachant excellement faire leur métier. La preuve de cet intérêt est l'argent qu'elle leurs donne, où de bonnes notes dans le domaine scolaire.

La mesure du travail est le salaire ou la note, pas la peine fournie pour l'obtenir. La peine indique le prix que nous avons consenti à payer, l'habitude que nous avons mis du temps à forger, l'énergie déployée pour que l'art devienne naturel. Ce sont les moyens mis en oeuvre. La fin, c'est la note : elle indique "bienvenue, vous êtes arrivé à destination !".

L'excellence n'est-elle pas notre vraie nature ?...

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5 juin 2013 3 05 /06 /juin /2013 09:00

Voici un protocole de travail de groupe, appliqué aux balayages des entrées et/ou des sorties, que j'utilise en formation, et transférable sur de nombreuses tâches.

1. Former des équipes de 4.

2. Pour chaque équipe, désigner un rapporteur qui rapportera le travail de l'équipe et un secrétaire qui prend des notes pour le rapporteur (cela peut être la même personne).

2. Se mettre d'accord sur une notion à travailler ensemble, un concept à balayer.

3. Ensuite, seul, chacun prend une minute pour balayer la notion.

4. Une fois écoulée la minute pour le travail seul, on passe à deux pour comparer et échanger. Sur quoi sommes-nous d'accord ? Sur quoi ne sommes-nous pas d'accord ? Si nous sommes pas d'accord, de quoi aurions-nous besoin pour être d'accord ?... On prend deux minutes pour ce travail à deux.

5. Ensuite, idem, on travaille à quatre, pendant trois minutes.

6. Le secrétaire écrit la synthèse du groupe, le rapporteur vérifie qu'il peut lire cette synthèse.

7. Mise en commun avec le grand groupe.

 

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4 juin 2013 2 04 /06 /juin /2013 09:00

Lorsque vous animez un dialogue de groupe, comment faire pour que chacun puisse faire part de ses introspections ?

Bien sûr, il y a l'approche habituelle : en utilisant la parole.

Il y a aussi d'autres pistes : le dessin.

Chacun fabrique des petits cartons, un pour chaque nature d'évocation : visuelle, auditive, verbale. Et quand vous demandez comment chacun a fait, on montre le carton ou les cartons représentant son itinéraire mental.

Pour les temporels, vous pouvez même proposez des cartons qui se plient, comme pour faire ensuite un petit livret dont on tourne les pages.

 

Question objet, vous pouvez fabriquer des cubes avec les symboles de chaque nature d'évocation sur les différentes faces.

 

Pour les symboles, j'utilise une fleur pour les évocations visuelles, des notes de musique pour les évocations auditives, une bulle de parole pour les évocations verbales.

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3 juin 2013 1 03 /06 /juin /2013 09:00

Balayer les entrées, c'est solliciter les quatre portes de l'évocation (les 4 paramètres), en perception.

Pour le concept fleur, cela donne par exemple...

Entrée 1, sollicite P1 : on montre une vraie fleur.

Entrée 2, sollicite P2 : on donne la définition d'une fleur, on fait un schéma, on écrit le mot.

Entrée 3, sollicité P3 : on précise que chaque fruit vient d'une fleur (lien logique de causalité, ou ici de sériation spatio-temporelle).

Entrée 4, sollicite P4 : on donne une expression métaphorique à l'origine comme la fleur de l'âge...

 

Dans toute progression d'entrée ou de sortie, il est important de suivre l'ordre des portes sollicitées : P1 puis P2 puis P3 puis P4.

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2 juin 2013 7 02 /06 /juin /2013 09:00

Pourquoi s'entraîner ? Pourquoi revenir en stage ? Pourquoi pratiquer une observation de soi ?...

En psychologie expérimentale, il existe une loi, la loi de Weber-Fechner. Que raconte-t-elle ?

Pour distinguer deux choses, il faut qu'il y ait plus d'un dixième d'écart entre ces deux choses.

Par exemple : on vous demande de comparer un dictionnaire de 2 kilo et un dictionnaire de 2,5 kilo, vous arrivez à dire lequel est le plus lourd. Si par contre on vous demande de comparer un dico de 2 kilo et un autre de 2,1 kilo, vous n'arrivez pas (la plupart du temps) à trouver lequel des deux est le plus lourd.

Pire. Si vous êtes habitué à porter des objets lourds, vous n'arrivez plus à sentir ce qui est léger.

Si vous avez l'habitude de porter des valises lourdes, si un moineau se pose sur l'une d'entre elle, vous ne sentirez pas la différence.

Pour sentir la finesse, il faut prendre l'habitude de sentir des choses de moins en moins lourde.

 

C'est vrai pour le poids. ça marche pareil pour beaucoup d'autres choses. Et tout se passe comme si ça se passait pareil dans l'observation de la pensée.

Au début, nous avons du mal à identifier si notre évocation est visuelle, sonore (auditive ou verbale). Puis cela devient de plus en plus facile. Une nouvelle finesse s'offre à nous : les paramètres ou portes (P1, P2, P3, P4), ou les gestes (attention, mémorisation, compréhension, imagination créatrice, réflexion). Puis l'espace ou le temps. Et les projets de sens : les couples comme expliquant-appliquant, découvreur-inventeur, etc.

Il faut donc du temps pour arriver à cette finesse qui ne nous est pas spontanément accessible...

Et pas du temps pour attendre que ça se passe tout seul, du temps pour s'exercer, pour pratiquer... Voilà pourquoi souvent nos stagiaires reviennent suivre les stages : il y découvre des subtilités qu'ils ne pouvaient pas sentir la première fois.

 

C'est pour la même raison qu'il est important de faire ses exercices et de pratiquer... Au début on voit "en gros", à la fin on voit... "fin" ;-)

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