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31 janvier 2022 1 31 /01 /janvier /2022 09:00
Avant de commencer cet article, je souhaite une bonne année 2022 à tous !  Puisse cette année nous permettre de nous libérer de la peur et retrouver foi en l'avenir, qu'elle nous apporte la joie de nous rapprocher des êtres qui nous sont chers, qu'elle nous procure la santé, tant mentale que physique.
Et maintenant, un peu de lecture ;-)
 
Charlotte est une jeune étudiante en panne dans sa vie. Elle s’est traînée au lycée et a passé son bac malgré l’overdose d’absurdité qui la rendait malheureuse comme les pierres.
Les confinements l’ont enfermée chez ses parents, obligée de suivre des cours en « distanciel ».
Peut-être était-ce la goutte de trop. Elle ne voit plus à quoi ça sert tout ça.
 
Ayant déjà travaillé avec elle par le passé, sa méthode de travail n’est plus en cause. Non, c’est vraiment la motivation. Pour utiliser le vocabulaire de mon « modèle Pacman » présenté en formation, c’est un cas de mutilation. En d’autres termes, la personne s’est coupée du sens pour ingérer des données. Il ne s’agit pas ici de mémoriser des choses qui n’ont pas encore de sens pour les comprendre plus tard. Il s’agit ici d’accepter d’ingurgiter des absurdités jusqu’à être dégoûtée de la vie.
Une façon de travailler est donc de trouver du sens aux épisodes de sa vie, aux données intégrées de façon brute, voire brutale.
Et pour Charlotte, voici une clef que j’ai trouvée qui pourrait être utile à d’autres.
Comme beaucoup de jeunes, Charlotte est sensible. La concurrence à tout prix, le mépris des valeurs humaines, tout cela la heurte profondément. Aussi je me hasarde à une explication.
Comment se fait-il que ces façons de pensée, et d’agir, brutales, aient pris le devant de la scène ?
Une conférence donnée par Emmanuel Todd au dialogue franco-russe en 2018 m’a ouvert tout un champ de réflexion. Par le passé Todd avait prédit l’effondrement de l’Union Soviétique à une époque où l’idée était risible, et cela tout simplement en regardant les courbes de natalité. En 2018, s’appuyant sur des faits, les données statistiques des naissances, des emprisonnements, des taux de suicide, etc., donc chiffres à l’appui, il énonce que la Russie va bien, que c’est un pays où la population s’épanouit, et qu’au contraire les États-Unis sont un pays où la population ressent un profond malaise. Déjà, cela surprend, car cela détonne par rapport aux discours ambiants des médias dominants.
À partir de ce constat dressé par Todd, poursuivons la réflexion. Après tout, quel conflit n’affecterait qu’un seul des pays impliqués ? Oui, l’idée est simple : un affrontement, quel qu’il soit, ne laisse aucune des parties indemnes. Quel est le rapport ? Eh bien, de 1947 à 1991, il y a une « guerre froide » entre les États-Unis d’Amérique et l’Union Soviétique. L’URSS s’effondre, et la Russie s’est rétablie depuis. Mais les USA ?… Pour gagner la guerre froide, ils ont lancé dans les années 1970 un libéralisme de guerre où les pauvres seront sacrifiés. Nous appelons ça le « néo-libéralisme » ou « l’ultralibéralisme ».
Parfois, la guerre oblige de sacrifier les plus faibles : Vercingétorix assiégé à Alésia, poussé dans ses retranchements, sacrifie les femmes et les enfants en leur interdisant l’accès aux vivres.
Vercingétorix perd la guerre des Gaules, mais les États-Unis gagnent la guerre froide. Pourtant, trente ans plus tard, le néolibéralisme est toujours de mise.
Cette parenthèse, ce mal nécessaire sur un temps restreint, doit se refermer.
L’humanité s’est construite sur la notion de partage, avec la création du langage, le souci des plus jeunes et des plus faibles d’une façon générale, l’encouragement de la diversité pour multiplier les points de vue dont la pluralité est utile en cas de crise pour trouver des idées pour s’en sortir. Le sacrifice des pauvres ou des plus faibles ne peut donc que relever d’une période anormale, la plus brève possible.
 
Je termine cette présentation des 75 dernières années de notre histoire…
Et Charlotte me regarde pour me dire : « Donc je ne suis pas obligée de bouffer les autres pour vivre. »
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23 septembre 2020 3 23 /09 /septembre /2020 08:00

Un jeune étudiant, un de ceux surpris d'avoir eu son bac, s'étonne de voir que je connais des dates historiques que lui n'arrive pas à apprendre (ni mémoriser, ni comprendre).
- Mais comment faites-vous ?
- Je pars du principe que bien sûr je vais mémoriser ce que j'entends, je lis, je regarde.
- Ah oui, moi c'est le contraire.
- C'est-à-dire ?
- Je pense que je ne vais pas mémoriser ce qui ne m'intéresse pas. Ou que c'est trop à apprendre.
- Cela ne vous intéresse pas, ou bien est-ce une excuse derrière laquelle vous vous retranchez pour ne pas faire l'effort de mémoriser ?...
- Mais mémoriser ça devrait se faire tout seul !
- Vous confondez ici différents sujets : comprendre et mémoriser, enfance et adolescence, cerveau et conscience, entre autres choses.
- Ah bon.
- Mais cela fait déjà un moment que nous travaillons ensemble, ce n'est pas notre premier entretien. Aussi je vais vous livrer un secret. Si je mémorise facilement, c'est que je sais que je ne sais pas, loin de là. Aussi j'ai toujours soif de savoir. Les choses se font toutes seules comme vous dîtes. Si au contraire je mettais en avant toutes mes connaissances, je pourrais être suffisant. Dans ce cas, comment apprendre quelque chose de nouveau quand on pense déjà tout savoir ? C'est beaucoup plus difficile.
- C'est une blague : comment pouvez-vous croire que vous ne savez pas, vous connaissez déjà tant de choses.
- Non, c'est très sérieux. Plus on connait de choses, plus on s'aperçoit qu'il y a encore tout un monde à découvrir et explorer, tant de choses à inventer et à faire, tant d'actions à mener, tant de gens à rencontrer. Cela permet de garder l'esprit frais. Au contraire, croire que l'on sait, c'est s'enfermer dans son savoir, le cloisonner et le laisser croupir, s'isoler du monde, vivre dans la suffisance de soi. Et quand le monde frappe à notre porte, il le fait toujours, nous sommes bien embêtés d'être obligé d'ouvrir notre porte ou notre fenêtre sur l'extérieur. Nous devons alors déployer une énergie immense pour accepter que nous devons apprendre. Et cet apprentissage nous demandera beaucoup d'énergie.
- C'est aussi simple que cela.
- Oui, l'attitude d'esprit donne le ton, et le reste suit. Si vous vous imaginez au-dessus de tout, apprendre quoi que ce soit vous oblige à vous baisser. Si au contraire vous imaginez la connaissance plus grande que vous, vous n'avez qu'à vous tenir debout sous elle pour la comprendre : elle coule de source, elle tombe comme une pluie de printemps sur une terre assoiffée. En anglais d'ailleurs comprendre, c'est se tenir debout -- stand -- dessous -- under : understand.
- Je vais y réfléchir...

Ce jeune illustre un des défauts de sa génération : la suffisance. Comment admettre son ignorance ou sa faiblesse quand une cour d'amis vous admire sur les réseaux sociaux ?... Quand il suffit de cliquer pour trouver une erreur dans le discours d'un prof ?
C'est le même défaut en dialogue pédagogique : si nous croyons tout savoir de l'autre, qu'apprendrons-nous de lui ?... Si au contraire nous admettons notre inévitable ignorance, notre écoute sera guidée par ses paroles. Sa cohérence interne nous apparaîtra avec toujours plus de clarté sans les ornières de nos préjugés.

Frédéric Rava-Reny

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24 mai 2018 4 24 /05 /mai /2018 11:00

Au détour d'un dialogue avec un jeune élève de seconde, je lui dis que le secret de la mémorisation est de donner un avenir à son souvenir.

Par exemple, nous souhaitons mémoriser une formule pour un contrôle mardi prochain. Pour ceux qui se projettent dans le futur, ils fabriquent un souvenir de la formule, et ils envoient ce souvenir au moment ou à l'endroit où ils en auront besoin. Ils s'imaginent au moment du contrôle en train de se souvenir de la formule. Ou bien ils donnent une mission à leur formule, celle de les rejoindre plus tard.

Ce jeune me répond alors...
- Oui, je comprends ce que tu dis. Mais je ne vois pas les choses comme ça. Pour moi, la mémoire, ce n'est pas un saut dans le temps, c'est un prolongement. Le souvenir que je viens de fabriquer se prolonge jusqu'à l'endroit où j'en ai besoin.

J'utilisais une formulation temporelle. Il préfère une vision spatiale.
Comme quoi il y a toujours au moins deux façons de voir les choses...

 

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15 mars 2018 4 15 /03 /mars /2018 17:00

La prochaine conférence « Aidez votre enfant à mémoriser – un cas pratique : les poésies
(La mémoire ? Tout un poème !) » aura lieu à Bordeaux le samedi 24 mars prochain

Vous découvrirez sept façons d’apprendre les poésies, et le secret de la mémorisation en plus ! Et aussi comment mettre le mouvement de votre enfant au service de son apprentissage et comment une invention chinoise a bouleversé la mémoire. Les cas pratiques sont très concrets et peuvent s’appliquer dans d’autres domaines. Le conférencier répondra également aux questions des participants.

La conférence sera animée par Frédéric Rava-Reny, enseignant-chercheur en sciences cognitives à l’IFeP – Initiatives et Formations en Pédagogies – émanation européenne de l’association IF, fondée par Antoine de La Garanderie en 1978.

Son axe de recherche est l’hypothèse de l’existence d’un noyau central commun à toutes les disciplines – scientifiques, littéraires, sportives, techniques et artistiques.

Cette conférence peut être faite pour les élèves, leurs parents, les enseignants et autres
professionnels de l’éducation.


L'entrée est gratuite, mais il faut s'inscrire !
https://www.helloasso.com/associations/dyspraxique-mais-fantastique/evenements/conference-gestion-mentale

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25 février 2016 4 25 /02 /février /2016 06:52

Pour répondre aux demandes des stagiaires d'une formation plus pratique et plus rapide que celles existant déjà, j'ai élaboré il y a des années la formation "Découvrir sa gestion mentale". Sur deux jours, chaque stagiaire explore comment être attentif, mémoriser et comprendre, et comment il peut renouer avec sa créativité avec des moyens simples accessibles à tous.

Les activités proposées permettent notamment de découvrir :

  • comment soutenir son niveau d'attention et de concentration,
  • ce que veulent dire les termes de "visuel" et de "auditif",
  • comment ils peuvent s'appliquer à chacun de nous,
  • comment nous pouvons éventuellement mettre du son dans nos images, ou ajouter des images à nos discours intérieurs,
  • si nous mémorisons de la même façon par les yeux ou les oreilles,
  • notre façon efficace de mémoriser,
  • une façon spontanée de comprendre,
  • pourquoi il est difficile d'apprendre et comment rendre cela plus facile.

Les deux jours de formation permettent aussi pour un coût raisonnable (100 euros) d'avoir une idée de ce que propose la gestion mentale, sans avoir besoin de faire une formation plus longue (et beaucoup plus onéreuse).

Ces deux jours peuvent se poursuivre par la formation "Connaître les bases de la pensée en mouvement"©, qui apporte avec la théorie un éclairage plus complet.

La formation de formateurs (mise en place depuis Bordeaux en 2014) permet aux futurs formateurs d'animer ces deux jours de formation.

Les prochaines formations "Découvrir sa gestion mentale" auront lieu

- à Bordeaux les 13 et 20 mars prochains ;

- en Émilie-Romagne les 15 et 16 avril prochains.

L'association IFeP les organise aussi sur demande partout en France, Belgique, Suisse et Italie, en français, anglais et italien.

Pour nous contacter : 06 05 29 43 05

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22 février 2016 1 22 /02 /février /2016 12:00

Il principio dell'apprendimento è la ripetizione d'un movimento lento, sia del corpo che della mente. Per il corpo, i movimenti sono gesti fisici (quelli che tutti conoscono) mentre per la mente si tratta di gesti mentali (quelli che pochi conoscono e che sono descritti e insegnati dalla nostra disciplina chiamata "gestione mentale" dal Ministero Francese dell'Educazione Nazionale).

Per imparare un movimento fisico crediamo spesso che la ripetizione o l'allenamento sia sufficiente. Purtroppo non è così perché per imparare un movimento dobbiamo sentire la propriocezione, portarla a noi in maniera cosciente. Basterebbe infatti sentire le parti del nostro corpo che agiscono in modo propriocettivo, cosa che non avviene quasi mai proprio perché non siamo coscienti del nostro corpo, abbiamo contrazioni e, più difficile da identificare, mancanza di consapevolezza.

1. Le immagini mentali: un mezzo e non uno scopo

C'è allora una via che è di solito rifiutata dagli insegnanti di "arti marziali" perché incompresa e spesso perché sottile e pericolosa: la via dell'immagine mentale o del pensiero. Il movimento che facciamo o che fa l’insegnante possiamo vederlo mentalmente, parlarcelo mentalmente, fare mentalmente un’associazione sonora. Queste immagini mentali, o questi pensieri, non sono uno scopo ma un mezzo, un mezzo molto utile. Ci sono molti modi per creare un’immagine mentale (dodici di base, cinquantaquattro nella forma più complessa). Per ogni modalità, ne abbiamo altre centoventisei che vanno in aiuto alla formazione di pensieri e immagini, motivo per cui è facile trovare quella che fa per noi!

2. Quando usare le immagini mentali e quale (le evocazioni)

Queste immagini mentali hanno un nome tecnico: “evocazioni”. Una prima difficoltà è rappresentata dal fatto che le evocazioni non sono un fine ma un mezzo nelle pratiche corporali o musicali. Un altro punto di confusione è che le evocazioni, possono essere necessarie prima dell'esecuzione d'un movimento, dopo l'esecuzione, ma diventano un ostacolo durante l'esecuzione d'un movimento. C'è un tempo per la tecnica, ed un altro per l'espressione della spontaneità. Tra tecnica e spontaneità c’è un rapporto dialettico che richiede un lavoro basato sul rilassamento, mentale e corporale: quando le nostre idee sono rigide non possiamo fare movimenti morbidi e sottili.

3. Lo scarto tra le evocazioni archetipali e le nostre: fonte d'informazione utile

Un ultimo punto, poco conosciuto, è l'utilizzazione nell'apprendimento degli evocazioni archetipali. Ci sono modalità efficaci per evocare un movimento come pensare con consapevolezza sottile e creare immagini mentali stabili e complete. Possiamo, ad esempio, associare mentalmente (spontaneamente o volontariamente) un colore ad un movimento. Ma c'è un colore archetipale (più efficace) per ogni movimento. La differenza tra questo colore e quello che scegliamo "liberamente" di associare al movimento, questa differenza, o scarto, dà preziose informazione per imparare più efficacemente.

A causa di questi tre punti (confusione tra uno scopo e un mezzo, non conoscenza su quando e come evocare, scarto tra i nostri evocazioni e i archetipali), l'uso delle evocazione negli apprendimenti corporali o musicali è sottovalutato e sottoutilizzato. Da qui l'importanza di insegnare la loro pratica corretta. Posso insegnare la base di questa pratica in pochi giorni.

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20 avril 2015 1 20 /04 /avril /2015 10:00

Pour les élèves qui ont encore envie de travailler mais ne savent pas comment s'y prendre, de petits objectifs atteignables peuvent aider. Par exemple choisir un cours de la journée à raconter, avant de pouvoir le faire pour tous...

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22 décembre 2014 1 22 /12 /décembre /2014 11:02

Mémoriser quelque chose, c'est se donner l'opportunité de le laisser murir en nous à la lumière de notre compréhension et de notre réflexion.

Mémoriser une image diffère de mémoriser un texte me dit le jeune Thomas.
Il expose ses idées.
L'image offre un ensemble immédiat, tandis qu'un texte s'offre au fur et à mesure.
Paradoxalement, à chaque regard de cet ensemble immédiat, on collecte des informations supplémentaires, des détails, de nouveaux objets de plus en plus fin. Comme si chaque contact avec l'image nous donnait un morceau du puzzle... et que nous avions à en collecter un très grand nombre.
Tout est donné dans l'espace et du coup nous le saisissons dans le temps.

Le texte lui est toujours le même. Très vite, nous l'avons en entier.
Et pourtant nous pouvons le lire et le relire.
Et nous verrons alors apparaître une trame, une structure, des liens invisibles de prime abord.
Ce ne sont pas des objets supplémentaires que nous collectons ou mettons en évidence, ce sont des relations.
Tout est donné dans le temps et du coup nous le saisissons dans l'espace.


Une fois ce petit prélude au sens de la mémorisation effectué, comment mémoriser un poème.
Thomas aime bien commencer par comprendre plutôt que mémoriser.
Comme c'est un pratiquant aguerri, je lui donne un poème difficile... parce que justement il est difficile à comprendre d'abord.
Après trois lectures... la compréhension est faible.
Nous ne pourrons donc nous appuyer dessus pour mémoriser.
Donc, que faire ?...
Simple, comme d'habitude, si c'est bloqué d'un côté, on essaie de l'autre (l'avantage en gestion mentale, c'est que l'on connaît les différents côtés !).
Alors, Thomas commence par mémoriser la première strophe.
En se donnant des images visuelles concrètes des mots. Et ça marche assez bien.
Sauf qu'au bout de la troisième strophe, ça commence à faire un peu trop d'images (à l'intérieur).
Alors, application du 2ème secret, on alterne, intérieur et extérieur.
En clair, Thomas dessine, pour lui, les images qu'il s'est données en évocation.
Effectivement, ça marche bien.
Quatre strophes en 10 minutes, pour un poème de Cocteau... c'est pas mal, surtout que Thomas pensait qu'il lui faudrait BEAUCOUP plus de temps.

En fait, nous avons parcouru le chemin inverse de l'écriture. De la parole, nous sommes passés à l'écriture alphabétique, et ensuite à la représentation imagée...

Et la compréhension dans tout ça ?...
Eh bien, comme par enchantement... une fois les premières strophes mémorisées, soudain Thomas s'exclame : « Mais ça veut dire ça ! »
En rendant la pensée plus dense avec la mémorisation, la compréhension s'est fait jour.

Double révélation donc, pour comprendre, on peut aussi commencer par mémoriser...

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25 novembre 2014 2 25 /11 /novembre /2014 11:00

Voici une technique proposée à une élève de 6ème ayant du mal à imaginer les questions possibles sur son cours d'histoire-géographie.
On prend les six questions de Kipling : qui, quoi, comment, où, pourquoi, quand (voir Intelligence mode d'emploi n°1 ou mieux http://www.rava-reny.com/Auteur_Rava-Reny/Les_six_amis_fideles_de_Kipling.pdf), on attribue une couleur pour chaque question.
Ensuite, dans le cours d'histoire, pour chaque paragraphe (ou même phrase), on surligne ou souligne de la couleur correspondante ce qui répond aux 6 questions.
Belle mosaïque en vue ;-)

Suite à ce mini article, Laure nous fait part du commentaire d'un élève : "s'il faut mémoriser en plus les couleurs, ça fait encore plus de choses à retenir, donc ce n'est pas pour moi "

Voici ma réponse.

Ici, les six questions servent à imaginer des questions sur le cours, à nourrir l'imaginaire d'avenir, donc le projet du geste du mémorisation ou la deuxième phase (de quatre) de la mémorisation. Il ne s'agit pas obligatoirement de mémoriser les couleurs. Il s'agit surtout de donner un avenir à son souvenir.

D'autre part, cela peut aussi permettre de mieux comprendre le cours, et donc de faciliter sa mémorisation. Il y aura donc autant de choses à mémoriser, mais à la fois mieux comprises et mieux projetées dans l'avenir. La mémorisation est un arbre dont les racines s'enfoncent dans la compréhension et les feuilles s'élancent dans l'imagination. Sans racines ni feuilles, cela devient un tronc lourd à bucher...

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8 juin 2013 6 08 /06 /juin /2013 09:00

Pour répondre aux stagiaires et aux lecteurs, voici deux liens où vous trouverez la table des produits à l'envers, très utile pour apprendre les tables de multiplication :

 

www.gestionmentale.org/img/diviseurs_a_remplir.jpg

 

et la réponse :

 

http://www.gestionmentale.org/img/diviseurs_de_1_a_100.jpg

 

Ces documents furent publiés dans la revue Intelligence mode d'emploi n°8. Nous publierons l'article complet ultérieurement !

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