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23 septembre 2020 3 23 /09 /septembre /2020 08:00

Un jeune étudiant, un de ceux surpris d'avoir eu son bac, s'étonne de voir que je connais des dates historiques que lui n'arrive pas à apprendre (ni mémoriser, ni comprendre).
- Mais comment faites-vous ?
- Je pars du principe que bien sûr je vais mémoriser ce que j'entends, je lis, je regarde.
- Ah oui, moi c'est le contraire.
- C'est-à-dire ?
- Je pense que je ne vais pas mémoriser ce qui ne m'intéresse pas. Ou que c'est trop à apprendre.
- Cela ne vous intéresse pas, ou bien est-ce une excuse derrière laquelle vous vous retranchez pour ne pas faire l'effort de mémoriser ?...
- Mais mémoriser ça devrait se faire tout seul !
- Vous confondez ici différents sujets : comprendre et mémoriser, enfance et adolescence, cerveau et conscience, entre autres choses.
- Ah bon.
- Mais cela fait déjà un moment que nous travaillons ensemble, ce n'est pas notre premier entretien. Aussi je vais vous livrer un secret. Si je mémorise facilement, c'est que je sais que je ne sais pas, loin de là. Aussi j'ai toujours soif de savoir. Les choses se font toutes seules comme vous dîtes. Si au contraire je mettais en avant toutes mes connaissances, je pourrais être suffisant. Dans ce cas, comment apprendre quelque chose de nouveau quand on pense déjà tout savoir ? C'est beaucoup plus difficile.
- C'est une blague : comment pouvez-vous croire que vous ne savez pas, vous connaissez déjà tant de choses.
- Non, c'est très sérieux. Plus on connait de choses, plus on s'aperçoit qu'il y a encore tout un monde à découvrir et explorer, tant de choses à inventer et à faire, tant d'actions à mener, tant de gens à rencontrer. Cela permet de garder l'esprit frais. Au contraire, croire que l'on sait, c'est s'enfermer dans son savoir, le cloisonner et le laisser croupir, s'isoler du monde, vivre dans la suffisance de soi. Et quand le monde frappe à notre porte, il le fait toujours, nous sommes bien embêtés d'être obligé d'ouvrir notre porte ou notre fenêtre sur l'extérieur. Nous devons alors déployer une énergie immense pour accepter que nous devons apprendre. Et cet apprentissage nous demandera beaucoup d'énergie.
- C'est aussi simple que cela.
- Oui, l'attitude d'esprit donne le ton, et le reste suit. Si vous vous imaginez au-dessus de tout, apprendre quoi que ce soit vous oblige à vous baisser. Si au contraire vous imaginez la connaissance plus grande que vous, vous n'avez qu'à vous tenir debout sous elle pour la comprendre : elle coule de source, elle tombe comme une pluie de printemps sur une terre assoiffée. En anglais d'ailleurs comprendre, c'est se tenir debout -- stand -- dessous -- under : understand.
- Je vais y réfléchir...

Ce jeune illustre un des défauts de sa génération : la suffisance. Comment admettre son ignorance ou sa faiblesse quand une cour d'amis vous admire sur les réseaux sociaux ?... Quand il suffit de cliquer pour trouver une erreur dans le discours d'un prof ?
C'est le même défaut en dialogue pédagogique : si nous croyons tout savoir de l'autre, qu'apprendrons-nous de lui ?... Si au contraire nous admettons notre inévitable ignorance, notre écoute sera guidée par ses paroles. Sa cohérence interne nous apparaîtra avec toujours plus de clarté sans les ornières de nos préjugés.

Frédéric Rava-Reny

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13 avril 2020 1 13 /04 /avril /2020 08:00

– Tu as d’autres questions ?
– Oui, j’aimerais savoir pourquoi on se lave les mains.
– Tu veux dire pourquoi on se lave les mains avec l’épidémie de coronavirus ?
– Oui, mais aussi pourquoi on se lave les mains.
– D’accord. Mais tu n’as pas une idée ?
– Ben oui, pour être propre ! Mais ça veut dire quoi au juste, et ça marche comment ? Ce n’est pas que je ne veux pas le faire...
– Rassure-toi, tout le monde fait mieux les choses en les comprenant. On se sent mieux dans sa peau après ! Tiens, la peau, c’est fait de quoi ?
– De cellules ! On a vu ça à l’école.
– Certes, mais la peau des cellules de la peau, elle est faite en quoi ?...
– C’est une blague ?...
– Tu préfères que je te dise la « membrane plasmique » plutôt que la peau des cellules ?...
– Oui, c’est plus amusant, enfin non, la peau des cellules... de la peau, ça me va très bien en fait (sourires).
– D’accord. Alors la peau, c’est fait en quoi ?
- Aucune idée !
– Tu veux que je te dise ou que je te fasse deviner ?...
– Deviner !
– D’accord. Alors, quand Maman te masse, c’est mieux avec ou sans huile de massage ?
– Avec, à condition qu’elle n’en mette pas trop !
– Bien. Si on masse juste avec les mains, ça frotte davantage qu’avec de l’huile, juste ?
– Juste.
– Avec de l’huile, c’est plus facile. Mais elle devient quoi après cette huile ?...
– Eh bien en massant, elle disparaît.
– Tu sais disparaître c’est très difficile. C’est comme lorsque tu joues à cache-cache, tu disparais peut-être de la vue si tu es bien caché mais tu ne disparais pas vraiment, tu es juste ailleurs. Alors à ton avis, l’huile que tu mets sur la peau, quand tu frottes, que devient-elle ?
– Hum, elle passe dans l’air ?...
– Possible. Et ta peau, elle devient comment après le massage ?
– Plus douce. Ah je sais, l’huile est passée dans la peau.
– Oui, la plus grande partie de l’huile va passer dans la peau, celle des mains qui massent et celle de l’endroit massé.
– Ça voudrait dire que la peau est faite d’huile ?!
– Oui, de graisse en fait, ou de lipides si tu préfères.
– J’ai déjà entendu ce mot, lipides.
– Les lipides, c’est la matière grasse des êtres vivants. Donc le coronavirus a aussi une peau en graisse.

Ah ouais ! Et le savon ? Ah oui, le savon enlève la graisse.
– Oui, et il enlève aussi toute la graisse de la peau du coronavirus. Du coup il meurt !

Trop bien ;-)

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25 mars 2019 1 25 /03 /mars /2019 10:00

Épisode n°1

William, élève de sixième de 11 ans, vient me voir avec sa maman car il a toujours des idées mais pas pour être attentif en cours.

Toujours souriant et désireux de bien faire, il aimerait bien disposer d’une meilleure concentration.

 

Nous explorons donc ensemble directement le geste d'attention avec le protocole de séparation dans l'espace avec une entrée « niveau objet » avec un « Rubik's snake » et une sortie en « mode d’expression plastique » avec un autre « Rubik’s snake ». Cela lui plaît beaucoup, lui qui aime bien bricoler. Il surmonte les difficultés et atteint les objectifs fixés.

Puis, nous passons au « niveau schéma » avec la figure de Rava (figure que j’ai inventé pour explorer divers aspects de l’attention), et une sortie en « mode d’expression graphique ». C’est plus dur que de manipuler les objets, mais William y arrive. Il passe notamment par un appui corporel, représenté dans le jeu du Smysl par un masque vert. (Le jeu du Smysl reprend sous formes de cartes colorées les 32 éléments de base de la pensée, véritable alphabet cognitif.)


En dialogue pédagogique, il a du mal à contacter les alternances noématiques qu'il met en place : que se cache derrière le masque vert de l’appui corporel ? Son geste d'attention manque bien de tonus ou d'intensité pour qu'il puisse lui-même le détecter correctement.

 

Cela est corroboré par un autre indice. Ses allergies en médecine chinoise indiquent un vide du Yang de la Rate que je traduis en noématique par une faiblesse de la posture d'acteur dans le geste d'attention.
Nous aurons donc à explorer les quatre autres gestes pour voir comment ils s’articulent avec l’attention : ce sera l’objet des futures séances.

 

En attendant, comme beaucoup trop d’élèves, William ignorait l’existence du protocole de séparation dans l’espace. Il va le mettre en pratique chez lui car cela lui plaît de pouvoir bouger librement entre l’énoncé et son cahier d’exercices, et de pouvoir combiner corps et pensée pour arriver à produire.

Nous verrons lors de la prochaine séance ce que cela à produit.

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12 octobre 2018 5 12 /10 /octobre /2018 08:00

Nous pouvons attendre de nous réveiller un jour avec une motivation qui nous permettra d'aller en cours ou d'affronter les situations pénibles de la journée. Mais nous risquons attendre longtemps.

 

Pourquoi ?

 

Parce que dans une attente passive, le temps passe comme le train que regardent les vaches, sans les emmener en voyage vers de plus verts pâturages.
Une des racines profondes de la démotivation est la passivité, la croyance que non, nous ne pouvons rien faire, rien à rien. Or nous pouvons agir. Bien sûr, nous ne pouvons pas contrôler l'océan, mais cela n'empêche pas de prendre la mer et d'arriver à bon port. Nous ne pourrons pas changer la vie, mais nous disposons de suffisamment de capacités pour diriger notre vie.
Des films comme Le fabuleux destin d'Amélie Poulain illustrent cette possibilité de changer le cours des choses malgré une vie « banale ». Amélie Poulain pourrait sombrer dans la morosité du quotidien, céder à la tentation de se laisser aller et laisser agir les méchants à leur guise. Or elle n'en fait rien. Elle agit et change non pas l'univers mais le cours des choses, la vie des êtres qui l'entourent et en retour la sienne même.
Comme le disait Wang Yangming, un des quatre grands maîtres du confucianisme : « Agir est facile. »

 

Mais comment agir, comment en entretien sortir de cette passivité ?
Voici trois pistes.

 

Tout d'abord, distinguer « cerveau » et « conscience ». Pourquoi ? Si nous sommes le jouet de notre cerveau, nous retombons dans une passivité du style : « Je n'y peux rien, c'est mon cerveau ! » Tout devient alors inéluctable. Or c'est faux, le cerveau, organe plastique, est sensible à nos pensées qui le modèlent. Comme la poule et l’œuf qui s'engendrent mutuellement, notre cerveau est la base biologique de nos pensées qui en retour l'influencent. Ainsi, non seulement nous aurons notre mot à dire, mais le dernier mot.

 

Puis, comprendre que le temps de l'enfance est révolu, cette période d'insouciance (pour nous) où notre cerveau ou nos parents se souciaient de tout pour nous à notre place. Nous sommes devenus grands, au moins pour notre cerveau qui attend des instructions. En l'absence desquelles il tombe en déshérence. Pour comprendre corporellement cette situation, appuyez sur l'accélérateur de votre voiture ou pédalez à toute allure, et soudain arrêtez d'accélérer et de toucher votre volant ou votre guidon. Votre voiture ou votre vélo continue d'avancer, tandis que vous voilà réduit à une passivité totale. Il manque de votre part impulsion et orientation. Nous pouvons ainsi nous sentir démotivés tout simplement par oubli de notre part de responsabilité : c'est à nous d'orienter le cours de notre vie, en la prenant en mains.

 

Enfin, découvrir les trois éléments indispensables à toute activité réussie. Pour cela je donne trois activités. Je commence toujours par une activité de réussite (certains préfèrent commencer par faire vivre une situation d'échec à leurs élèves ou leurs stagiaires, histoire de bien montrer qui est le maître - je les laisse à l'inconscience de leurs actes). La personne ayant réussi une activité, elle dispose d'un matériel mental qu'elle a elle-même élaboré et que nous explorons ensemble. Je propose ensuite une activité où elle n'a pas de matériel mental à sa disposition, et où elle est donc condamnée à échouer. Ces deux activités, l'une réussie et l'autre non, permet d'établir une comparaison et de rechercher les conditions du succès. C'est bien l'activité mentale, la passivité engendrant inéluctablement l'échec. Nous terminons par une troisième activité, du style "test d'attention". Je montre ainsi le troisième élément indispensable à toute réussite : l'objectif.
Et il se trouve que c'est à chacun de nous de se fixer ses propres objectifs...

 

La passivité se nourrit d'une méconnaissance de la conscience, de la responsabilité que nous avons à la développer, des moyens de la faire grandir. Cette ignorance engendre la démotivation. Une connaissance plus grande de ses ressources conscientes et du rôle que nous avons à jouer dans notre propre vie alimente la motivation. Qu'attendons-nous pour agir maintenant que nous savons que faire ?...

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29 mai 2018 2 29 /05 /mai /2018 13:00

Extrait de dialogue entre un jeune collégien et moi-même.
- Je ne peux pas être attentif à ce cours, cela ne m'intéresse pas.
- Oui et alors ?
- Eh bien on ne peut pas être attentif à quelque chose qui ne nous intéresse pas.
- Ah bon ?...
- Ben oui.
- Mais comment sais-tu que quelque chose ne t'intéresse pas si tu ne la connais pas ?
- Je la connais déjà, je sais que cela ne m'intéresse pas.
- La première fois que tu l'as rencontrée, savais-tu que c'était inintéressant ?
- Non puisque je ne la connaissais pas encore.
- Donc pour la connaître tu as été obligé d'y être attentif.
- Oui, c'est vrai.
- Et ensuite, mais ensuite seulement, tu t'es rendu compte que cela ne t'intéressait pas.
- C'est ça.
- Donc tu as été attentif d'abord et ensuite tu n'as pas été intéressé.
- Oui.
- Donc l'attention est toujours avant l'intérêt, ou le désintérêt. Pour savoir si quelque chose est intéressant ou non, nous devons d'abord y prêter attention. Par contre, tu as raison, lorsque quelque chose nous intéresse, cela permet de soutenir notre attention.
Comme c'est beaucoup plus facile d'être attentif à quelque chose qui nous intéresse, nous avons l'impression que l'intérêt arrive en premier, alors que c'est toujours l'attention.

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24 mai 2018 4 24 /05 /mai /2018 11:00

Au détour d'un dialogue avec un jeune élève de seconde, je lui dis que le secret de la mémorisation est de donner un avenir à son souvenir.

Par exemple, nous souhaitons mémoriser une formule pour un contrôle mardi prochain. Pour ceux qui se projettent dans le futur, ils fabriquent un souvenir de la formule, et ils envoient ce souvenir au moment ou à l'endroit où ils en auront besoin. Ils s'imaginent au moment du contrôle en train de se souvenir de la formule. Ou bien ils donnent une mission à leur formule, celle de les rejoindre plus tard.

Ce jeune me répond alors...
- Oui, je comprends ce que tu dis. Mais je ne vois pas les choses comme ça. Pour moi, la mémoire, ce n'est pas un saut dans le temps, c'est un prolongement. Le souvenir que je viens de fabriquer se prolonge jusqu'à l'endroit où j'en ai besoin.

J'utilisais une formulation temporelle. Il préfère une vision spatiale.
Comme quoi il y a toujours au moins deux façons de voir les choses...

 

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16 mai 2017 2 16 /05 /mai /2017 07:00

Lorsque nous ignorons comment agir, nous avons peur. Et nous avons peur de manquer, puisque nous ne savons pas comment obtenir ce dont nous avons besoin. La peur engendre donc l'avidité. Et lorsque nous sommes avides, forcément nous consommons sans retenue et sans mesure, c'est donc du gaspillage.

La passivité engendre aussi les mêmes conséquences puisque nous n'agissons ni à l'endroit, ni au moment, ni de la façon dont il faudrait agir. Pour satisfaire nos besoins, l'action que nous ferons sera alors inadéquate et notre besoin inassouvie. Cherchant à le combler malgré notre manque d'adaptation, nous gaspillerons nos ressources ou celles dont nous avons besoin pour étancher la soif de nos besoins. Il y aura donc là aussi un gaspillage.

La pratique des gestes mentaux permet d'apprendre à agir correctement, elle nous aide à sortir de la torpeur de notre passivité. La peur se dissipe au fur et à mesure que la connaissance des gestes et l'entraînement progressent. Les besoins de la personne sont ainsi mieux pris en compte et mieux assouvis. L'avidité n'a donc plus de raison d'être, et le gaspillage s'estompe.

Nous contactons ainsi la quiescence, la qualité calme, non inquiète de la conscience.

Voilà pourquoi la pratique des gestes mentaux préserve les ressources naturelles et grâce à une action plus réfléchie promeut en même temps une économie plus productive.

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16 octobre 2016 7 16 /10 /octobre /2016 07:00

Respecter les règles, quand on est créatif, c'est compliqué. Pourquoi ? Parce que créer, c'est créer du neuf, et pour cela il faut briser le vieux que représente les règles.
Pas forcément en les détournant, mais au moins en les prolongeant ou en les combinant avec d'autres éléments.
Mais rester dans les clous, quelle plaie !
Alors comment peut-on faciliter l'assimilation des règles, nécessaires à toute vie en groupe ?
Une façon de procéder est de faire jouer la créativité.
Comment ? En proposant de découvrir ou d'inventer les raisons de la loi.
Par exemple, en posant la question :
« D'après toi, pourquoi a-t-on fait cette règle ? »
ou
« D'après toi, quelle situation a bien pu nous obliger à adopter ce règlement ? »
Nous pouvons aussi faire jouer le détournement :
« D'après toi, que se passerait-il si on ne respectait pas cette loi ? »
Un point essentiel est de demander à l'autre son point de vue par cette formulation :
« D'après toi... »
afin de ne pas laisser la loi comme étrangère, de la familiariser en trouvant des situations à créer avec.

 

Pour ceux qui veulent avoir un éclairage technique...
Le geste d'imagination brise la règle, du P2, pour créer du neuf, du P4, tandis que le geste de réflexion la respecte en s'appuyant sur du P2. Ces deux gestes sont antagonistes, d'où la difficulté des personnes qui affectionnent l'imagination à suivre lois et règlements (P2). Au lieu de laisser ces deux gestes s'affronter, nous pouvons les faire travailler ensemble afin de forger une loi (P2) éclairée par les lueurs de la créativité. Nous allons utiliser :
- l'une ou les deux modalités de l'imagination : la découverte, modalité réceptive, ou l'invention, modalité active ;
- la thèse du P4, l'antithèse du P4 et/ou la synthèse du P4 ;
- la technique du dialogue pédagogique avec l'invite « D'après toi... »

 

Pour ceux qui veulent savoir quand ces notions sont traités en formation
Les deux modalités de l'imagination sont vus dans les formations suivantes : « Connaître les gestes mentaux de base » (GM5), « Animer la classe en gestion mentale »(ANI) ;
Les trois aspects du P4 sont vus : dans les mêmes formations que précédemment pour les nouvelles sessions, et pour les anciens stagiaires dans les journées d'harmonisation (HAR), « Pratiquer le dialogue » (PRA)...
La technique du dialogue pédagogique est vu pour les parents dans la formation « Accompagner les devoirs » (ACC), pour les enseignants dans « Animer la classe » (ANI), pour tous dans « Animer les dialogue pédagogique » (ADP).

 

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13 octobre 2016 4 13 /10 /octobre /2016 10:00

Vous aimeriez lire davantage de témoignages de parents, d'enseignants ou d'autres professionnels formés en "gestion mentale" ?...
Vous aimeriez partager votre expérience, aussi modeste soit-elle, afin d'en faire profiter d'autres ?...
Nous avons pensé à vous !

En plus du millier de personnes formées dont vous faites peut-être partie et pour lesquelles nous avons créé ce blog et organisons les formations et autres événements réguliers, votre association IFeP anime un réseau d'une centaine d'enseignants en France et en Italie (sans oublier nos amis en République Tchèque, en Suisse, en Belgique, au Canada, aux USA, en Turquie, en Chine...).

Nous avons donc sans doute des petites expériences à partager...

Alors n'hésitez plus ! Envoyez-nous des articles !...

Comment publier des articles sur le blog ?... Huit ou neuf étapes

1. Envoyez-nous un mail via http://gestionmentale.net/contacts/ en nous demandant de participer au blog.

2. Attendez notre réponse ! (nous vous demanderons surtout votre parcours en "gestion mentale"... cela fait 18 ans que nous faisons de la "gestion mentale" donc pour certains d'entre vous, cela fait un moment que nous n'avons pas eu de vos nouvelles !...)

3. Créez un compte overblog : c'est gratuit !

4. Une fois votre compte overblog créé, envoyez-nous le mail que vous avez utilisé pour créer ce compte.

5. Nous vous inscrivons comme "contributeur". Vous pouvez alors écrire des articles. Comment ?... C'est la suite...

6. Connectez-vous à votre compte overblog. Choisissez, en haut à gauche, sur quel blog vous souhaitez écrire (gestionmentale.info).

6. Écrivez l'article.

7. Cliquez sur le bouton "Soumettre" (à droite)

8. Attendre une réponse de l'administrateur...

9. Si vous manquez d'humour (chose hélas très fréquente en "gestion mentale") ou avez une trop haute estime de vous-même (idem), et que malheureusement votre article n'est pas publié comme vous le souhaiteriez, envoyez-nous un mail d'insultes et dénoncez notre aveuglement et notre sectarisme sur votre page FaceBook, Twitter & Co (bien sûr ce point 9 est de l'humour... ou pas !)

 

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11 octobre 2016 2 11 /10 /octobre /2016 08:00

Accompagner les devoirs, ou comment passer de la corvée à un moment d'échanges ©, est le titre d'une de nos formations (la prochaine à Bordeaux dimanche prochain).
Cette journée offre clés en mains à la fois des recettes et un état d'esprit. Elle est le fruit d'un long travail de recherches de dizaines d'années de pratique. Elle illustre ce qu'est la "gestion mentale" ou la connaissance des gestes mentaux en conscience : une discipline entre le développement personnel (avec l'objectif de quiescence) et la méthodologie (avec des techniques efficaces pour s'adapter aux exigences scolaires puis sociales).
Dans cette journée, les parents trouveront à la fois des "recettes", utilisables de suite, et dont le succès est avéré, et aussi un état d'esprit qui transforme le temps des devoirs en un temps d'échanges, si précieux dans la vie familiale. Les enseignants et autres professionnels de l'éducation trouveront une méthodologie dont ils ignorent hélas souvent presque tout et aussi la possibilité de nouer de nouvelles relations avec leurs élèves ou les personnes qu'ils accompagnent.
Toutes les autres personnes intéressées par la "gestion mentale", comme les orthophonistes, les psy, les coachs non scolaires... trouveront en une journée l'essence du "dialogue pédagogique", LA technique centrale de la discipline.

Cette formation est aussi ouverte aux personnes ayant suivi notre formation de formateurs et praticiens, car ils peuvent l'animer après l'avoir suivi comme stagiaire puis animée sous supervision.
Notre objectif demeure toujours de promouvoir le plaisir d'apprendre, nous avons besoin de tous et de chacun !

Alors à bientôt dans nos formations...

(nous vous accueillons toujours au 06 05 29 43 05)

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